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La Clinique d’Arcachon lance son service de polysomnographie

La Clinique d’Arcachon lance son service de polysomnographie

Soucieuse d’offrir à ses patients une prise en charge de qualité et de proximité, adaptée et personnalisée, la Clinique d’Arcachon innove en créant un service de consultations du sommeil et une unité de polysomnographie pour diagnostiquer et prendre en charge les troubles du sommeil.

Le contexte

Actuellement, en France, le syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) représente environ 60% des consultations spécialisées du sommeil. Il est caractérisé par la répétition au cours du sommeil d’épisodes de fermeture partielle ou complète des voies aériennes supérieures entraînant une diminution (hypopnée) ou un arrêt complet (apnée) de la respiration pendant au moins 10 secondes.

On estime qu’entre 6 et 10% de la population française serait touchée par cette pathologie et il est vraisemblable que ces pourcentages soient sous-estimés. Or, 20 à 30% seulement de cette population est prise en charge. Avant 60 ans, ce sont principalement les hommes qui sont concernés mais au-delà, les femmes le sont tout autant.

Les conséquences délétères de cette pathologie devraient en faire une priorité de santé publique :

  • Impact sur la qualité de vie (architecture du sommeil perturbée, déstructuration du sommeil entrainant la survenue de somnolences diurnes, de fatigue chronique associée à des troubles cognitifs, troubles de la mémoire, de la concentration, baisse des performances intellectuelles, physiques, de la libido, obésité, troubles de l’humeur et du comportement avec des possibles conséquences intrafamiliales, syndrome dépressif, agressivité voire violences conjugales…)
  • Impact sur la survenue et l’aggravation des pathologies cardiovasculaires : coronaropathie, infarctus, aggravation de l’hypertension (plus de 90% des patients apnéiques ont une hypertension artérielle), AVC (on peut estimer qu’entre 60 et 80% des patients ont un SAHOS).
  • Facteur d’accidents : 3 fois plus d’accidents de travail et 5 fois plus d’accidents de la route chez les sujets présentant un SAHOS.
  • Baisse des défenses immunitaires, aggravation des cancers, de la maladie de Parkinson et de la maladie d’Alzheimer…

Création d’un service de consultations du sommeil et d’une unité de polysomnographie à la Clinique d’Arcachon

Le syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) est une pathologie qui se révèle avoir un coût médico-social et médico-économique élevé. Un diagnostic précoce et une meilleure prise en charge sont donc un défi pour les années futures.

Actuellement, les cliniques du sommeil les plus proches sont situées à Bordeaux et Dax. Sur le bassin seuls quelques praticiens libéraux et hospitaliers font de la polysomnographie en ambulatoire. Il n’y a pas de structure entièrement dédiée aux troubles du sommeil.

Si on part du principe que 6 à 10% de la population générale présente un SAHOS, le Bassin d’Arcachon et le nord des Landes regroupant près de 330 000 habitants, on peut raisonnablement penser qu’entre 13 000 et 20 000 patients seraient concernés !

Forte de ce constat, la Clinique d’Arcachon, sous l’impulsion du Docteur Albert médecin anesthésiste-réanimateur et somnologue, a souhaité mettre en place un service de consultations du sommeil et une unité de polysomnographie de proximité au sein de son établissement.

Cette unité, ouverte depuis début avril, va permettre :

  • Une meilleure prise en charge péri et post-opératoire des patients concernés.

Une vraie stratégie anesthésique doit être mise en place car certaines chirurgies peuvent s’avérer à risques.  En effet, pendant, l’opération, l’intubation peut être plus difficile sur un patient qui présente des symptômes d’apnée du sommeil. Après une anesthésie (à J+2 et J+4), il peut également y avoir ce qu’on appelle « un phénomène de rebond » avec l’apparition de complications suite à l’intervention (poussées d’hypertension, infarctus, déhiscence de plaies, baisse d’immunité…). Il est donc primordial de détecter les patients souffrant d‘apnée du sommeil et de les appareiller, si possible entre 48h et 1 semaine avant l’intervention. La chirurgie ambulatoire reste, malgré tout, tout à fait possible.

Il s’agit finalement d’une pathologie fréquente qui implique l’anesthésiste et qui n’est pas toujours connue du chirurgien, comme du patient d’ailleurs ! Si une forte suspicion existe et que l’intervention que doit subir ce dernier est peu urgente, alors il sera préférable de lui faire faire au préalable un enregistrement du sommeil afin de confirmer ou non le diagnostic. Une prise en charge pluridisciplinaire est souvent nécessaire (ORL, neurologue, pneumologue…) tout comme un encadrement du patient et ce, afin de donner toutes les chances au traitement de réussir. L’objectif étant également, bien entendu, de faciliter la réhabilitation post-opératoire.

  • Un suivi des patients appareillés plus qualitatif

Ce service ne sera pas seulement dédié aux patients opérés mais sera également ouvert à tous les patients ayant besoin d’une structure de polysomnographie de proximité. C’est le cas des patients appareillés pour lutter contre l’apnée du sommeil qui, dans le cadre de leur suivi, doivent passer une polysomnographie 4 mois après leur appareillage, puis chaque année, pour vérifier l’efficacité et le bénéfice de leur traitement.

  • Une prise en charge des patients adressés par des médecins généralistes et spécialistes

L’unité accueillera également les patients, adressés par des médecins généralistes ou spécialistes, présentant des symptômes en faveur d’un diagnostic de syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil ou d’autres troubles du sommeil.

Pratique

Ce service sera dédié, dans un premier temps aux adultes. 6 chambres d’enregistrement permettront de procéder aux examens.

Les troubles du sommeil (troubles respiratoires, moteurs, parasomnies…) peuvent être détectés par la polysomnographie, « gold standard » des enregistrements. Un enregistrement de la qualité du sommeil et d’éventuels troubles associé est ainsi réalisé.

Le Docteur Eric Albert sera le référent de l’unité de polysomnographie de la Clinique d’Arcachon.

Seul un médecin somonologue, diplômé de physiologie et pathologie du sommeil, a la compétence pour prendre en charge une telle unité.

Il est intéressant de noter que depuis 2016, en France, l’assurance maladie et les mutuelles prennent en charge les examens liés à l’étude du sommeil, le coût de l’appareillage (ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays où les patients sont, parfois, obligés d’acheter leur propre machine) ainsi que le suivi par des infirmiers diplômés du sommeil. Le personnel de la Clinique sera d’ailleurs formé pour pouvoir appareiller les patients.

Un secrétariat est ouvert sur Doctolib avec un numéro de téléphone dédié.

Clinique du Sommeil-Arcachon

Tél. : 05 40 70 50 22

Docteur Eric Albert

Médecin anesthésiste-réanimateur, somnologue et référent de l’unité de polysomnographie

Avenue Jean Hameau

La Teste-de-Buch

www.cliniquedarcachon.com

A propos de la Clinique d’Arcachon…

La Clinique d’Arcachon, membre du Groupe Bordeaux Nord Aquitaine, premier groupe privé du secteur Médecine Chirurgie Obstétrique de Gironde, fondé par un noyau de médecins en 1967, ayant pour objectif de devenir le premier groupe privé de Nouvelle Aquitaine. Il regroupe 8 établissements : la Polyclinique Bordeaux Nord, la Polyclinique Bordeaux Rive Droite, la Nouvelle Clinique Bel Air, la Clinique Thiers, la Polyclinique Bordeaux Caudéran, ainsi que l’EPHAD du Bequet. La croissance du groupe a conduit à l’acquisition récente de la Polyclinique de Navarre et de la Polyclinique Marzet à Pau. D’autres projets d’acquisitions sont en cours.

Située au Pôle de Santé d’Arcachon, la Clinique d’Arcachon propose une offre de soins complète et innovante de proximité avec des parcours patients personnalisés.

Les spécialités et activités sont les suivantes : orthopédie et traumatologie, oto-rhino-laryngologie, ophtalmologie, urologie et urodynamique, chirurgie digestive, viscérale, bariatrique, proctologie, gastro-entérologie, vasculaire, cardiologie et épreuve d’effort, oncologie/chimiothérapie, anesthésie/réanimation, chirurgie esthétique, plastique, reconstructrice, soins de suite et de réadaptation, radiologie, angiologie, gynécologie, sénologie et carcinologie, stomathérapie, stomatologie, maxillo-faciale, pneumologie, polysomnographie.

La Clinique dispose d’une capacité d’accueil de 61 lits d’hospitalisation et de 44 places d’hospitalisation de jour, accueille 10 000 patients par an et emploie 115 salariés.

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